Airlie Beach et les magiques Whitsunday islands

Il était une fois une toute petite ville au bord de l’océan, nommée Airlie Beach. Pas très grande, elle s’étendait uniquement sur les abords d’une rue qui la traversait. Son lagon et ses bords de mer étaient flanqués de collines alentour ce qui procurait la sensation d’être dans un lieu confiné, un petit nid douillet en quelque sorte. Les nombreuses boutiques décorées avec goût et autres commerces aux devantures colorées venaient parfaire l’ambiance conviviale qui se dégageait de cette petite bourgade. Les nombreux visiteurs qui passaient par là tombaient immédiatement sous le charme et n’avaient d’autres choix que celui de s’y arrêter le temps d’une halte pour admirer les charmes alentour.

Nous n’avons pas pu résister à la belle à notre tour et y avons séjourné 2 jours. Notre première journée s’est écoulée doucement au rythme de nos envies. Tout d’abord autour du lagon avec un bon BBQ pour déjeuner, prolongé d’une séance de « chill out » sur la pelouse. Un peu groggy, nous voilà peu plus tard partis pour une promenade dans les boutiques alentour où nous avons pu enfin trouver une jolie casquette pour Jules. Au détour d’une rue, nous en profiterons pour réserver notre journée du lendemain : une croisière en voilier vers les whitsunday islands. Aaaah ! les whitsunday islands depuis le temps que l’on nous en parlait ! Les australiens les décrivent littéralement comme un paradis sur terre. Vivement demain que l’on puisse découvrir cela de nos propres yeux ! En attendant que la nuit nous rejoigne, nous décidons avec Jules de tenter notre chance pour la pêche. Munis d’une « palangrotte australienne » (un simple fil avec un plomb et un hameçon, le tout enroulé sur un cercle en plastique) Quelle ne fût pas notre surprise lors-qu’après avoir ressenti une grosse secousse nous avons décidé de remonter notre ligne. Quelque chose de puissant et de gros nous attendait à l’autre bout de la ligne c’est certain, ça tirait sérieusement ! Impatients de découvrir notre proie nous n’en étions pas moins méfiants car beaucoup de choses peu agréables rodent dans ces océans. Le dernier mètre révélera notre prise : Une raie pastenague !

Ce fût d’abord une grande surprise mais par la suite une déception car les raies pastenagues ne se mangent pas et peuvent être dangereuses avec leurs queues qui sont de véritables fouets tranchants et le venin qu’elles contiennent peut être très violent. Nous n’hésiterons pas longtemps avant de couper le fil et laisser repartir notre proie. On s’excusera platement auprès de la raie pour l’avoir blessée, la pauvre finira certainement pas se faire dévorer par un requin ou un crocodile…

Le lendemain matin nous voilà réveillés à 6h15 pour la tant attendue journée de découverte des whitsunday islands et de la sublime plage de whitehaven beach vue et revue sur les brochures, cartes postales et autres guides touristiques australiens.

Un vieux violier amarré au dock nous attendait, majestueux et paisible à la fois, il était là, posé sur une eau émeraude à admirer sa belle robe dans le jeu des reflets avec l’arrogance de ceux qui savent qu’ils sont beaux. L’océan plat, la température idéale sur la peau et le ciel dégagé étaient les annonciateurs d’une journée comme on en vie rarement. A bord du « Providence », cheveux aux vents, nous voici voguants sur les flots à la découverte d’îles paradisiaques, sur les traces du premier explorateur anglais : le capt’ain Cook, qui donna d’ailleurs son nom à la première île que nous croiserons.

La lente croisière pour arriver jusqu’au parc national des whitsunday nous laissera certainement un souvenir impérissable tellement nos sens ont été en éveil.

2h plus tard, nous voilà arrivés, tout excités, sur l’île de la fameuse Whitehaven beach. Nous débarquons à l’aide d’une petite annexe sur une rive rocheuse située à l’opposé de la fameuse plage. Il va falloir grimper en haut de la colline pour d’abord admirer le point de vue pour ensuite redescendre pour découvre ¨la belle ¨qui sait se faire désirer…

10 minutes plus tard, nous voici perchés au-dessus de la plage sur un superbe point de vue, enfin ! Les enfants étaient tout aussi impatients que nous d’y arriver et nous ont devancé en courant. Et là…. WHAOUUUUU général ! La vue est simplement grandiose, magnifique ! Un moment rare ou l’on voudrait arrêter le temps pour capturer le moindre détail de l’œuvre d’art qui s’offre à nos yeux.

Arrêtez tout ! Je veux rester ici pour les années à venir, ne plus bouger, c’est ça ! C’est ça que j’imaginais dans mes rêves ! Le même sable, les mêmes variations de bleus, la même transparence dans l’eau. Le tableau est parfait !

Des bancs de sable blanc sont parsemés un peu partout. Nous apprendrons plus tard qu’il est composé à 98% de silice ce qui le rend ultra fin et … frais, même sous un soleil de plomb !

A notre arrivée sur la plage, des whaouuus d’exaltations viennent s’échapper et soudain nous ne pouvons nous empêcher de courir sur la plage comme des fous vers cette eau translucide qui nous tend les bras. Nous finirons par nous jeter littéralement dans les vagues cristallines en poussant des cris de joie.

Il est difficile de décrire les émotions de joies que l’on ressent lorsqu’on se trouve dans un endroit aussi beau. Certes nous avons déjà éprouvé des sensations hors du commun devant des paysages ou des constructions magnifiques mais là nous sommes comme envahis depuis notre intérieur par une sensation de bien-être intense peu descriptible… Elle nous est offerte par la nature qui parle à nos sens. Une vision idyllique qui nous parle de bonheur.

Je me prends à rêver d’un message envoyé par la nature aux hommes disant ceci : ¨Regarde, je peux te rendre heureux alors respecte moi et reste connecté avec moi ¨

A l’heure où j’écris ces lignes, cette émotion me paraît surréaliste et je me questionne sur ce phénomène de ¨bien-être ¨que peut nous procurer la nature parfois. C’est simplement sublime, une sensation intense que l‘on a tort d’oublier ou d’ignorer nous ne faisons qu’un et mère nature nous le rappelle à travers ses œuvres d’arts décimées un peu partout dans le monde.

Nous décidons de poser l’appareil photo qui commence à surchauffer pour ne plus rater une miette du spectacle. 1h30…c’est notre temps autorisé sur cette île de whitehaven beach et celui de tout le monde aussi. La rançon du succès couplée à celle de la protection de la nature, il faut gérer l’emprunte humaine…

Le clou du spectacle sera donné par les ¨sting rays¨(raies) qui viennent à notre rencontre nous frôler les pieds.

N’est-ce pas au paradis que les animaux et l’homme ne sont plus méfiants les uns des autres ?

 

 

 

5 réflexions sur “Airlie Beach et les magiques Whitsunday islands

  1. Audrey dit :

    WHAOUUUUI !!!! Vous nous faites rêver !!!! Superbes vos photos ! Le paysage est extra et vous êtes très beaux !!! Il est où l’bonheur, il est oùuuu ? Il est laaaaa !!!! 😊

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  2. Michelle COUAVOUX dit :

    J’ai l’impression d’entrer dans vos photos et de rêver avec vous devant l’immensité des paysages tellement beaux et reposants. Un seul regret ne pas pouvoir remplir une petite fiole de sable extra blanc….
    Que dire de la prose (de Pierre ou Aurélie) elle est superbe, magique, je la dévore comme un livre de la Pléiade…
    Continuez ! je vous embrasse

    PS Où est passée la dent de Jade ? une raie l’ aurait-elle croquée ?

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